Les cigognes de la Dheune
ont fait un nouveau nid
- Juste avant sa disparition fin 2021, l'ancien nid a pu être survolé par un drone.
- Mi février, un nouveau nid a été édifié.
- Il s'agit bien du couple "historique" qui a décidé de rester dans le secteur.
-Mi mars, des accouplements ont été constatés.
L'arbre soutenant le nid "historique" a définitivement cassé fin 2021
C'est heureusement entre deux périodes de reproduction et d'éducation des juvéniles, alors que le nid était vide, que l'arbre a cassé. Le tronc a rompu lors des tous derniers jours de l'année 2021, et le nid gîsait dans la Dheune, finalement disloqué et emporté par les flots.
Un arbre fragile depuis plusieurs années
Dans la vidéo réalisée en 2014 par Nicolas Richoffer (à voir ici), Joël Minois pointait la fragilité du tronc : «l'arbre dans lequel il est a l'air en piteux état et il est bien possible qu'il ne dure pas pendant des siècles et qu'une tempête finisse par en avoir raison». Ce n'est finalement pas une tempête spécialement violente, mais l'usure naturelle et la forte humidité de cette fin d'année 2021 qui aura mis un point final à l'histoire de cet arbre mort et de son nid. Déjà il y a trois ans, le tronc s'était en partie cassé, perdant de sa hauteur, mais les cigognes y avaient reconstruit leur logis. Ce ne sera désormais plus possible.
Trois à cinq cigognaux par année
Ce nid emblématique de la région Creusotine accueillait un couple de cigognes blanches depuis au moins neuf ans. Situé quasiment à la jonction des communes de Saint-Jean-de-Trézy, Saint-Bérain-sur-Dheune et Saint-Léger-sur-Dheune, il aura vu naître des dizaines de cigognaux. Chaque année, le couple élevait ici trois à cinq petits de février/mars à juillet/août.
Un nouveau nid édifié
A la mi-février, on a pu constater qu'un nouveau nid avait été édifié, à quelques dizaines de mètres de l'ancien, toujours le long de la Dheune. Le 19 février 2022, Nicolas Richoffer identifiait la bague ZHH, attestant qu'il s'agit bien de l'individu présent depuis 2013, une information confirmée le 14 mars par René Delahaye au sein de l'AOMSL. Mais le second individu est pour sa part pourvu d'une bague noire peu lisible. Néanmoins, "il y a fort à parier qu'il s'agit du couple qui niche là depuis quelques années" estime René, qui a par ailleurs constaté deux accouplements le 14 mars, l'un à 16h15 et l'autre à 16h45.
Le 20 mars, le couple a été "visité" par un troisième individu à la mi-journée. La ponte n'avait pas encore eu lieu.