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La part sauvage de mon jardin

Un projet participatif de connaissance et de préservation de la biodiversité au plus près de chez soi proposé par la Société d’Histoire Naturelle du Creusot.

  1. Laissez faire
     

  2. Observez
     

  3. Transmettez

Vous aussi, lancez-vous !

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Pour favoriser la biodiversité végétale et animale, faites vous plaisir en laissant une part sauvage à votre jardin.
Laissez-faire la nature, observez, et transmettez vos photos...
Et surtout, profitez d'un jardin plein de vie !

En ville comme au sein des villages, dans les jardins particuliers notamment, mais aussi dans les parcs et jardins publics, dans tous les espaces ouverts, dans les cours d’école même, au plus près des lieux de vie de chacun, de nombreuses espèces végétales et animales sauvages, parfois bien visibles, parfois très discrètes, sont partout présentes.

 

Ces expressions spontanées de la nature, ici préservées voire choyées, là tout juste tolérées ou ignorées, ailleurs régulièrement éradiquées, recèlent une diversité insoupçonnée souvent surprenante.

Un rôle important

 

Dignes d’intérêt, ces manifestations de la nature proches de nous méritent d’être mieux connues et dans bien des situations d’être favorisées et préservées alors que la biodiversité est souvent de plus en plus mise à mal ailleurs. Ceci tient à la disparition de bien des milieux favorables au sein de bien des espaces de production agricoles ou forestiers et du fait de pratiques liées à des modèles productifs non soutenables. Par bonheur, les espaces agricoles qui nous entourent sont beaucoup moins affectés qu’ailleurs, ce qui n’enlève rien, dans nos villes et villages, au rôle important que peuvent tenir nos jardins et les autres espaces de proximité en faveur de la biodiversité.

Laissez cohabiter plusieurs espaces

 

Ce rôle sera d’autant plus important que davantage de place sera laissée à la libre expression de la nature au plus prêt de nous. A chacun et chacune de juger la part sauvage qu’il sera possible d’accorder à la nature spontanée, à la présence d’espèces sauvages, végétales et animales, qui rapidement y trouveront la possibilité de s’épanouir. Bien sûr, il est tout à fait possible que cohabitent au sein d’un même espace, quel qu’en soit la taille, une « part productive » (le jardin potager), une autre souvent réservée à la détente, où installer du mobilier de jardin par exemple, où puisse jouer des enfants, et aussi ce qui est moins fréquent une « part sauvage ».

« La part sauvage de mon jardin », un bienfait pour la biodiversité

Cette cohabitation sera d’autant plus intéressante et profitable à la biodiversité que les pratiques liées au potager seront plus proches de celles préconisées dans le « jardinage bio ». Il est par ailleurs à noter que la diversité de la petite faune liée à la présence d’une « part sauvage » qui compte nombre d’auxiliaires des cultures contribuera à limiter les dommages occasionnés par certaines espèces trop gourmandes des plants qu’on aimerait voir pousser tranquilles dans le potager…

Une fois définie et laissée libre de s’exprimer, dès lors qu’est décidé de réduire le contrôle sur la totalité de l’espace, « la part sauvage de mon jardin » se révèlera rapidement très accueillantes pour de nombreuses espèces jusque là rarement entrevues ou même jamais observées. Bien des espèces, des insectes notamment, seront intéressées par la plus grande diversité végétale, qui ne tardera pas à se manifester, par une plus longue présence de plantes en fleur ou la production de graines ou de fruit plus abondante et à différentes périodes.

« La part sauvage de mon jardin », source de découverte et de partage de connaissance 

Suivre l’évolution de la diversification de la flore et de la faune spontanée au sein de « la part sauvage de mon jardin », noter les changements liés aux saisons ou bien se manifestant une année après l’autre, peuvent apporter bien des surprises et se révéler passionnants.
Observer l’activité de la petite faune, cel
le des insectes, papillons, carabes, coccinelles, abeilles sauvages ou libellules, celle des oiseaux, des lézards ou des musaraignes…, apprendre à identifier certaines espèces, les photographier quand c’est possible, sont sources de plaisirs accessibles à tous, adultes et enfants, de partage d’émotions.

La SHNC peut m’aider à découvrir et mieux connaître la richesse de « la part sauvage de mon jardin »

La SHNC a l’ambition de vous aider à découvrir la richesse de ce monde si divers si proche de vous, celui des « bestioles », aux mœurs souvent étonnants, à vous initier à l’identification de certaines familles, de certaines espèces même, sur la base de vos photographies, ou en vous invitant à participer à la visite de jardins, à la découverte du vôtre si vous le souhaitez, ou à des ateliers de détermination en salle. Des ouvrages à même de vous aider à ces identifications pourront en outre vous être conseillés.

Mieux connaître « la part sauvage de mon jardin », un moyen de transmettre la nécessité de préserver la biodiversité autour de soi


Mieux connaître « la part sauvage de mon jardin », est une voie pour convaincre d’autres de la nécessité de prendre soin de la biodiversité proche de soi et de préserver l’ensemble des espèces les plus communes comme les plus abondantes ou les plus répandues, les expressions de la nature les plus proches comme les plus éloignés de « la part sauvage de mon jardin ».

Enseignement en plein air
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