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Atelier Bryophytes

Animé par M. Boutillon et J. Minois le 11 février 2023

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Pogonatum aloides

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Samedi 11 février 2023, 10 personnes étaient réunies dans la salle de la SHNC pour s’initier à la découverte de quelques espèces de Bryophytes ,  plantes de petite taille , peu différenciées ayant une grande dépendance vis à vis l’eau ( surtout lors de la reproduction sexuée)
Il semble s’agir de la première tentative réussie d’adaptation à la vie terrestre de certaines algues vertes. On peut dater leur origine -300MA ( carbonifère) ( les plantes à fleurs sont bien plus récentes et sophistiquées -120MA).
Chez les bryophytes : pas de fleurs, pas de fruits , pas de graines, pas de système vasculaire conducteur de sève, pas de vraies racines puisant eau et sels minéraux du sol ( seulement des rhizoïdes), pas de cuticule ni de stomates sur les feuilles ( ici appelées phyllidies)
l’eau et les sels dissous pénètrent par capillarité de cellule en cellule d’où une facilité et une rapidité étonnante à l’hydratation mais aussi au dessèchement ( reviviscence).
Le cycle de reproduction sexuée lui aussi est rapide, il est bouclé à l’occasion de conditions météo favorables : humidité , température.
La plante verte feuillée est haploïde N chromosomes c’est le GAMETOPHYTE
La partie productrice de spores ( soie et capsule productrice de spores) est diploïde et dure peu de temps, c’est le SPOROPHYTE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A ce phénomène sexué s’ajoute une multiplication végétative très fréquente par diffusion de propagules ou de fragments de la plante adulte
Un amas de quelques  cellules à N chromosomes est capable dans des conditions ambiantes favorables de reconstituer un gamétophyte viable
Les bryophytes ont un rôle majeur dans le stockage de l’eau et la régularisation de son flux ; elles colonisent facilement les milieux arides et dépourvus d’humus, qu’elles sont les premières à constituer.
Ce sont des plantes pionnières qui préparent l’arrivée d’autres végétaux plus exigeants (fougères, plantes à fleurs)
Dans le monde environ 13000 espèces de bryophytes
En France environ 1300 dont environ 1000 mousses « vraies » et 300 hépatiques.
De façon grossière et caricaturale mais assez didactique, les bryophytes peuvent être divisés en 5 groupes
1 Hépatiques à thalle : Conocephalum conicum, Lunularia cruciata, Aneura pinguis, , Metzgeria furcata……
2:, Hépatiques à feuille : Trichocolea tomentella, Diplophyllum albicans, Bazzania trilobata.Lepidozia reptans, Scapania nemorea...
3 Sphaignes : Sphagnum palustre
4 Mousses acrocarpes* :Polytrichum formosum, Pogonatum aloides, Grimmia pulvinata, Ptychostomum capillare...
5 Mousses pleurocarpes * : Rhytidiadelphus triquetrus , R. squarrosus, Pseudoscleropodium purum, Brachythecium rutabulum...
*Une mousse acrocarpe se présente généralement comme une tige dressée et émet son sporophyte au sommet des rameaux de la tige, au contraire d'une mousse pleurocarpe qui est généralement rampante et dont le sporophyte se développe latéralement à la tige.

 

Une sortie sur le terrain le samedi 11 mars a complété les observations  en salle ; elle a réuni 7participants qui ont exploré l’escalier qui monte à la place Schneider et la plateforme des hauts fourneaux. Parmi les nombreuses espèces découvertes, 13 ont été identifiées. Elles constituent un petit inventaire des mousses des milieux anthropisés.

 

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Syntrichia ruralis (poils hyalin à l'apex des feuilles)

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Schistidium crassipilum (capsules rouges )

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